vendredi 16 mai 2008

Horloges parallèles


Il est six heures du matin, tous les KKK de France, de Navarre et de Normandie dorment, mais moi je veille. Cela fait deux semaines que je n'ai plus ni très faim, ni très sommeil. Je mange, je parle, j'écris, je fais semblant, comme par habitude mais l'envie n'est plus là. Le corps est ailleurs.

Pendant ce temps, une horloge rythme ma vie en parallèle : Rennes décide de ne pas m'auditionner, tic, Clermond hésite, tac, Montpellier se tâte, tic, Strasbourg refuse, tic, Paris me verra, tac.

Je téléphone, je cours, je sors boire un verre, je fais semblant.

En d'autres lieux, en d'autres temps, on parle de moi, décide pour moi tic et je n'en sais rien, tac.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

et mes publis prennent du retard tic, ma motivation en prend un coup, tac, mon banquier s'inquiète, tic, et je me demande toujours que faire, tac.