Quand je serais dépressive ou MCF ou les deux, je quitterai l'endroit où je mange du chocolat dans la poussière de craie entre deux cours et deux articles. Cet endroit ne ressemble à rien : il n'a pas de longs couloirs immaculés, d'imposants amphithéâtres embellis de peinture de maître, pas de campus verdoyant, de jolies plaques sur les portes. Il pleut dans les salles de cours, les murs sont plein de graffitis, des couloirs glauques et vides circulent entre des patios boueux. Pourtant sous la dalle rose et entre les blocs sans âme, au détour des préfabriqués et des parkings souterrains, il flotte une force vive de résistance, de vie et d'envie qui m'émeut tous les jours. Aussi, avant de le quitter, je le photographie car il est le meilleur argument contre les bâtiments aseptisés, portes bleues ou grises, joli lino et bureaux assortis qui fleurissent dans les universités récentes. J'ouvre donc la première catégorie de ce blog : quelques clichés volés de l'Université.
Mon graffiti préféré, celui que je croise tous les matins et qui tous les matins me fait sourire...
Pour les déficients visuels, le petit graffiti de droite en plus grand...
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