
Mais depuis la semaine passée, j'ai le cœur boueux du limon de la Seine. Pas un jour ne passe sans que son ombre ne s'attache aux pas de mes pensées. J'ai mal à son prénom, j'ai mal à son histoire, j'ai mal à tous ceux qui ont marché sur les ponts de ma ville en regardant le flot se presser contre les piles.
Et j'ai pensé à l'enfer d'un téléphone qui crie pour réveiller des mandarins au milieu de la nuit. J'aurais voulu leur dire que ce n'était peut-être pas de leur faute, mais qu'à s'épuiser dans la lutte à contre-courant, se laisser couler a le parfum du repos.
Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles ...
On entend dans les bois lointains des hallalis.
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles ...
On entend dans les bois lointains des hallalis.
Echos, hommages et hallalis :
- chez Yves Michaud et ici
- dans Agoravox par Bernard Dugué
- chez Julien Dutant
- chez Benjamin Sylvand
- chez Gloria Origgi
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