Mon très cher Galak,
Entre nous, plus de haine que d'amour. Sans cesse la mer me ramène embrasser tes blancs rivages où j'écorche ma patience et mes kalai kalai elpides. Il me faut sans cesse revenir en ton sein chercher ce que pourtant tu te refuses à m'offrir. Sans cesse, je me heurte à toi que je fuis.
Comme les amants maudits, je me jure cent fois de t'oublier et de ne plus me perdre en tes méandres et cent fois je rechute et reviens à toi.
Tu as un nom de trou noir, de lessive qui lave à coups de sulfates, de faux chocolat pour enfant obèse qui geint devant le frigidaire, tu es toujours en retard, toujours en dérangement, jamais disponible, jamais arrangeant. Ton logo ressemble aux balbutiements artistiques de ma mamie quand elle découvrit Paint à la fin du siècle dernier, tu es hébergé en terres de rois consanguins, là où les glaces ne renvoient dans la galerie que des images d'elles-même.
Et pourtant, je suis la Juliette de Victor, la Simone à son Jean-Paul, l'Héloïse de l'Abélard, l'Elsa de Louis, la Gabrielle de son bon roi Henri, la Cléopâtre de l'Antoine togé, oui, je te l'avoue, bien à regret, je suis la Pandore de la Galaxie.
Tu me sonnes et moi j'accours, tu me siffles, je me prosterne. Tu m'avais dit "Lundi, c'est promis! Lundi tu sauras". Et moi, comme la plus misérable maîtresse crédule d'un homme marié, j'attends depuis hier de savoir à qui envoyer mes prochains dossiers de qualification et dans la case Rapporteurs, tes mots cruels, noir sur gris, triste sur terne : NON DESIGNES.
Et le pire est que nous sommes sans doute mille, nous sommes sans doute cent à attendre ainsi que tu honores le moindre de tes engagements. Un jour, je tatouerai le fronton du 1 rue Descartes d'un sanglant GALAXIE SALAUD!
En attendant, je t'attends...
Entre nous, plus de haine que d'amour. Sans cesse la mer me ramène embrasser tes blancs rivages où j'écorche ma patience et mes kalai kalai elpides. Il me faut sans cesse revenir en ton sein chercher ce que pourtant tu te refuses à m'offrir. Sans cesse, je me heurte à toi que je fuis.
Comme les amants maudits, je me jure cent fois de t'oublier et de ne plus me perdre en tes méandres et cent fois je rechute et reviens à toi.
Tu as un nom de trou noir, de lessive qui lave à coups de sulfates, de faux chocolat pour enfant obèse qui geint devant le frigidaire, tu es toujours en retard, toujours en dérangement, jamais disponible, jamais arrangeant. Ton logo ressemble aux balbutiements artistiques de ma mamie quand elle découvrit Paint à la fin du siècle dernier, tu es hébergé en terres de rois consanguins, là où les glaces ne renvoient dans la galerie que des images d'elles-même.
Et pourtant, je suis la Juliette de Victor, la Simone à son Jean-Paul, l'Héloïse de l'Abélard, l'Elsa de Louis, la Gabrielle de son bon roi Henri, la Cléopâtre de l'Antoine togé, oui, je te l'avoue, bien à regret, je suis la Pandore de la Galaxie.
Tu me sonnes et moi j'accours, tu me siffles, je me prosterne. Tu m'avais dit "Lundi, c'est promis! Lundi tu sauras". Et moi, comme la plus misérable maîtresse crédule d'un homme marié, j'attends depuis hier de savoir à qui envoyer mes prochains dossiers de qualification et dans la case Rapporteurs, tes mots cruels, noir sur gris, triste sur terne : NON DESIGNES.
Et le pire est que nous sommes sans doute mille, nous sommes sans doute cent à attendre ainsi que tu honores le moindre de tes engagements. Un jour, je tatouerai le fronton du 1 rue Descartes d'un sanglant GALAXIE SALAUD!
En attendant, je t'attends...
4 commentaires:
C'est si beau que j'ai presque envie de dire "Merci galaxie d'inspirer notre pandore" (je me permets le "notre" )
Merci de me confirmer que je ne suis pas la seule dans ce mauvais tourment ...
Que de maîtresses délaissées par Galaxie: moi aussi, j'en suis...
Pandore, il y a une vie après la thèse, après le post doc, après les contrats minables d'ATER, après les heures laborieuses à jouer à Léonard et son disciple (la BD), à attendre les classements, à faire des contorsions du dos, de la langue et de l'esprit. Cette vie, c'est la vraie vie de dehors où les qualités intrinsèques des universitaires, bien que peu reconnues par les DRH de tous poils, peuvent s'exprimer largement dans une espèce de décontraction de l'esprit. Biensûr on ne peut éviter les mesquineries mais elles sont si "infimes" au regard de tout ce que l'on a pu vivre avec les universitaires, que même les pires coups vaches des collègues nous font sourire avec bonté.
Lance toi Pandore, taille la route, l'université française n'a rien compris : elle forme des cerveaux mais privilègie les petits arrangements entre amis. C'est vrai, c'est dur au début, mais crois moi une reconversion réussie c'est bien mieux que le Galak.
Moi depuis que j'ai pris cette décision, même si je suis passée par des moments de pures galère et des boulot merdeux, je revis.
Cerise sur le gâteau, mes anciens tortionnaires m'appellent pour que j'intervienne en cours en tant spécialiste et mieux que je forme des thésards !!!! Elle est pas belle la vie ?
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