Liberté amère sous la plume de Mirza qui a décidé de prendre d'autres envols.
Liberté goûtée dans sa plénitude tant que planent encore quelques possibles. D'ici quelques heures peut-être, ce sera le temps des drames antiques, l'héroïne prostrée ira s'enterrer vive la bouche plein de la terre battue des matchs sans issue. Je mangerai mon oreiller, je maudirai encore M. Mandarine mon mandarin, je trouverai de charmants noms d'oiseaux qui n'existent même pas pour tous les KKK de France qui auront adopté leurs propres enfants jusqu'à l'écoeurement de la consanguinité et l'opacité gluante des incestes consommés.
Liberté sans prix quand enfin j'ai fini mon contrat : je me suis battue jusqu'au bout, parfois peut-être maladroite, parfois vindicative, parfois en vain, mais je suis allée partout, j'ai lutté comme j'ai pu, pour provoquer la chance qui n'arrive jamais seule. Maintenant, j'ai droit à quelques baumes pour les pieds qui ont porté les espoirs, les mains qui ont écrit les projets, les yeux qui ont vu la bonne conscience des regards clairs des KKK, le coeur qui a battu à rompre les silences des salles où l'on attend les mains moites et le coeur coîte.
Je goûte le calme serein de l'oeil d'un cyclone émotionnel, entre ce matin encore plein de tensions et les heures à venir qui seront peut-être si douloureuses. Surtout, si ça n'a rien donné encore cette année, tenir bon, ne pas sombrer, ne pas abandonner, ne pas baisser les bras. Essayer de croire que l'on vaut mieux que ça.
En arrivant à la Gare de mon dernier TGV-aller-retour-dans-la-journée, je me suis offert pour conclure cette campagne des boucles futiles pour parer des oreilles inutiles. Des boucles comme j'aime, longues et légères avec des reflets de couleurs éphémères, qui volent dans le cou comme des papillons d'air.
Peut-être que je ne serai jamais papillon de la Recherche et que je resterai au stade larvaire des cocons qui ne voient jamais la lumière, un petit corps poilu qui aimait bien le goût des feuilles à brouter avec application et qui rêvait au jour où sans savoir que des fois les jours où n'arrivent jamais. Un petit corps emmuré dans un cocon emmêlé dont personne ne l'aidera à se dépêtrer, je serai la momie morte dehors, triste dedans.
Mais là je goûte la quiétude et quand je remue la tête, ça virevolte dans cette accalmie éphémère, moment de grâce dans la campagne, le papillon qui n'a qu'une aile peut s'envoler, moi je l'ai vu, et que m'importent les heures qui viennent, me voilà de douceur pourvue.
Liberté goûtée dans sa plénitude tant que planent encore quelques possibles. D'ici quelques heures peut-être, ce sera le temps des drames antiques, l'héroïne prostrée ira s'enterrer vive la bouche plein de la terre battue des matchs sans issue. Je mangerai mon oreiller, je maudirai encore M. Mandarine mon mandarin, je trouverai de charmants noms d'oiseaux qui n'existent même pas pour tous les KKK de France qui auront adopté leurs propres enfants jusqu'à l'écoeurement de la consanguinité et l'opacité gluante des incestes consommés.
Liberté sans prix quand enfin j'ai fini mon contrat : je me suis battue jusqu'au bout, parfois peut-être maladroite, parfois vindicative, parfois en vain, mais je suis allée partout, j'ai lutté comme j'ai pu, pour provoquer la chance qui n'arrive jamais seule. Maintenant, j'ai droit à quelques baumes pour les pieds qui ont porté les espoirs, les mains qui ont écrit les projets, les yeux qui ont vu la bonne conscience des regards clairs des KKK, le coeur qui a battu à rompre les silences des salles où l'on attend les mains moites et le coeur coîte.
Je goûte le calme serein de l'oeil d'un cyclone émotionnel, entre ce matin encore plein de tensions et les heures à venir qui seront peut-être si douloureuses. Surtout, si ça n'a rien donné encore cette année, tenir bon, ne pas sombrer, ne pas abandonner, ne pas baisser les bras. Essayer de croire que l'on vaut mieux que ça.
En arrivant à la Gare de mon dernier TGV-aller-retour-dans-la-journée, je me suis offert pour conclure cette campagne des boucles futiles pour parer des oreilles inutiles. Des boucles comme j'aime, longues et légères avec des reflets de couleurs éphémères, qui volent dans le cou comme des papillons d'air.
Peut-être que je ne serai jamais papillon de la Recherche et que je resterai au stade larvaire des cocons qui ne voient jamais la lumière, un petit corps poilu qui aimait bien le goût des feuilles à brouter avec application et qui rêvait au jour où sans savoir que des fois les jours où n'arrivent jamais. Un petit corps emmuré dans un cocon emmêlé dont personne ne l'aidera à se dépêtrer, je serai la momie morte dehors, triste dedans.
Mais là je goûte la quiétude et quand je remue la tête, ça virevolte dans cette accalmie éphémère, moment de grâce dans la campagne, le papillon qui n'a qu'une aile peut s'envoler, moi je l'ai vu, et que m'importent les heures qui viennent, me voilà de douceur pourvue.
9 commentaires:
fin (non ultime) apaisée et poétique pour une campagne tumultueuse donc !
C'est un grand petit moment, celui-là. Qui passe trop vite même, temps de la chute avant l'impact.
J'espère une arrivée bien droite sur tes deux pieds (enfin... autant que faire se peut ;-)), une fin en apothéose à toi, avec des pétales qui tombent de partout, avec de grosses larmes de soulagement, avec un mariage entre Shrek et la princesse. Je ferai peut-être l'âne qui chante du rock & roll dans ce cas !
"Essayer de croire que l'on vaut mieux que ça."
Cela aide de prendre un peu de recul dans ces moments là...Pandore, j'espère que tu remporteras la mise cette année mais je souhaite quand même apporter mon témoignage (éventuellement pour m'adresser à d'autres déçus du système):
J'avais le moral dans les chaussettes la semaine dernière après mon audition ratée. Objectivement je continue à être très sceptique sur mon avenir et celui de l'université en général. Cela dit, je me dis que si j'avais eu un poste, mes compétences et mes limites seraient les mêmes qu'elles le sont aujourd'hui...J'aurais simplement eu plus d'enthousiasme pour le métier et, bizarrement, je me serais sentie mieux dans ma peau...(je précise que j'ai déjà un gagne-pain correct, ce qui n'est pas le lot de tout le monde).
Seules quelques minutes séparent un aspirant d'un élu, et souvent il n'en tient qu'à peu de chose...
Franchement avons-nous besoin d'être reconnu(e)s par des KKK pour sentir que nous avons de la valeur?
Chère amie,
ne les laissez pas vous dégoûter de votre plaisir.
Laissez le fiel et l'amertume aux trolls. Revenez à la beauté et à la vérité des choses, à ce qui sent bon, à ce qui a bon goût et qui est doux à entendre...
Hauts les cœurs, Pandore!
Nous sommes nombreux à refuser de voir les KKK pourris conquérir le monde.
Vous n'êtes pas seule.
M.
Mcf, les campagnes de recrutement sont plus militaires que buccoliques, il faut un peu de sang et de chair fraiche sacrificielle tous les ans pour le cote solennel de l'adoubement des elus ;)Ce serait bien moins foloklorique si on se contentait de titulariser les gens en place.
M'irza, il n'y a pas eu de larmes de soulagement finalement, le coeur etait trop sec, mais il n'y a pas eu de fin en apotheose et si tu veux chanter, ce sera du blues...
SeeBee, le recrutement ne change pas notre valeur, mais le non-recrutement, s'il est injuste, nous renvoie parfois uune image cruelle : on se trouve tout naif d'avoir cru dans les valeurs du travail, de l'effort, du combat juste, de l'engagement altruiste. On se retrouve tout bete, les poches vides et des valeurs a reconstruire.
Mnémosyne, c'est bien mon caractere alors c'est ce que je vais faire. Mais aujourd'hui le coeur est un peu anesthesie, une maniere comme une autre de survivre et de se proteger...
Pandore, je suis vraiment déçu pour toi, je suis ton blog depuis le début de l'année. Il faut garder espoir, il y'aura des postes au fil de l'eau. J'ai un ami qui a eu un poste au fil de l'eau après deux échecs à deux sessions synchronisées en étant bien classé mais pas premier. Je suis de tout coeur avec toi. Perso, j'attend les résultats définitifs mais il y'a moins de problèmes de locaux
Bonne chance Heureux Parents, je bloguerai un de ces jours sur ces postes au fil de l'eau. J'aimerais bien y croire mais j'ai bien l'impression qu'ils vont être le meilleur moyen de recruter celui que l'on veut au moment où il est prêt! :)
ben, Pandore, je suis tout triste!
tu sais, il y a dix ans, j'ai fait partie d'une commission de spécialistes. Il y avait un candidat, classé deuxième je crois 4 ans de suite... Il fallait lui donner "un signal fort", encourageant, quoi. Rien n'a changé...
Bonjour
je sais bien Pandore que cela ne t'avance pas beaucoup mais la lecture de ton blog m'a été bénéfique comme à d'autres je crois.
Je ne peux pas "te rendre la monnaie de la pièce" dans l'épreuve que tu traverses, je te souhaiterais simplement PLEIN de belles choses et de réussite pour tes projets futurs.
Juan
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